Une fois les services pilotes testés, il devient possible de concevoir des partenariats entre des entreprises et l’autorité locale afin de les développer à plus large échelle.
Suivre les innovations produites notamment par les start-up Start-up Désigne une jeune entreprise à fort potentiel de croissance. Ces entreprises développent une idée, un produit, un modèle économique ou une technologie innovante et ambitieuse qu’elles se proposent de déployer très rapidement à très grande échelle. Elles ne sont pas forcément des entreprises technologiques. est une source d’information pour les autorités locales quant aux services qui manquaient sur le territoire, qui satisfont une demande et pour lesquels il y aurait une volonté à payer de la part des usagers : par exemple, applications de tourisme, gestion des marchés, mise en relation d’opérateurs de services avec des populations précaires, informations commerciales.
Il est alors possible de concevoir des partenariats entre ces entreprises et l’autorité locale afin de développer les solutions sur une échelle plus importante, par la municipalité elle-même (dans le cadre de ses propres appels d’offres) ou par les entreprises traditionnelles existantes sur le territoire local.
L’ouverture des données et informations dont dispose l’autorité locale est une condition au développement de nouvelles applications et d’un écosystème numérique dynamique. À défaut, le risque est que les innovateurs se tournent vers les acteurs du secteur privé traditionnel, ou des données « crowdsourcées » (générées par les habitants) pour développer leurs services, contournant, et donc marginalisant les pouvoirs publics. L’accès à l’information doit ainsi être le plus transparent possible.
Un service municipal spécialisé dans la gestion des données est une condition de succès pour s’assurer de la pertinence des innovations proposées à l’autorité locale, et également pour garantir la sécurité et la protection des informations mises à disposition (partie C, pilier 3).